Littérature française

Jean-Paul Kauffmann

Outre-Terre

photo libraire

Chronique de Brice Vauthier

Librairie L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))

Pourquoi retourner à Eylau sur les traces de cette bataille napoléonienne ? Tout le monde se souvient d’Austerlitz, de Waterloo ou de la Berezina. Toutefois, il se trouve que cette bataille possède sa propre singularité. Napoléon Ier reste maître du terrain mais accuse de très lourdes pertes. Le baron Antoine-Jean Gros a choisi de la peindre. Le tableau est exposé au Louvre. C’est aussi lors de cette bataille – que Napoléon a manqué perdre –, que le colonel Chabert de Balzac disparaît. Ah !, cette fameuse charge de Murat, panache au vent. Bref, tous les éléments étaient réunis pour que l’auteur décide de partir en famille à l’occasion du bicentenaire de la bataille. Le périple se complexifie joyeusement avec la présence d’une charmante guide russe plaisant à l’un des deux fils de l’auteur, et l’obstination de celui-ci à vouloir grimper en haut de l’église, point offrant le meilleur panorama du champ de bataille. Ce livre n’est pas un essai sur une bataille napoléonienne, ni un roman sur la guerre, c’est le parcours de l’écrivain dans les rues glaciales de Kaliningrad et la campagne entourant cette enclave russe, où se trouvent le site et la ville d’Eylau.

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