Chronique Ma ZAD de Jean-Bernard Pouy

- Jean-Bernard Pouy
- Coll. «Policier»
- Folio
- 21/02/2019
- 202 p., 6.80 €
15 libraire(s)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Jean-Marie David-Lebret de Espace culturel (Rennes)
- Martine Coussy de Entre les lignes (Chantilly)
- Guillaume Chevalier de Mot à mot (Fontenay-sous-Bois)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- Catherine Gaborit de L'Odyssée (Vallet)
- Jean Tanguy de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Isabelle Lasne de Gutenberg (Issy-les-Moulineaux)
- Florence Reyre de Du côté de chez Gibert (Paris)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Audrey Dubreuil de Ellipses (Toulouse)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Julie Raulet de L'Embellie (La Bernerie en Retz)
- Jean Chasseloup de Thuard (Le Mans)
- Jérémy Derny de L'impromptu (Paris)
Julie Raulet Librairie L’Embellie (La Bernerie-en-Retz)
Jean-Bernard Pouy confirme son talent d’auteur de roman noir. Dans Ma ZAD, il met en scène un quadragénaire en perte de repères, luttant un peu par hasard dans une ZAD (zone à défendre). Il erre en périphérie à la fois de la société et de lui-même, avec une certaine nonchalance. Son engagement dans la cause écologique, mais surtout la répression sociale de cet engagement, lui font perdre le peu qu’il possédait. Tant d’acharnement le pousse à se radicaliser. Dans ses pérégrinations politiques, il rencontre Claire, une jeune et belle femme meurtrie, mais également manipulatrice. Il deviendra son bras armé. Et si la zone à défendre était aussi sa propre identité ? On se délecte de cette verve fleurie, irrévérencieuse et engagée. Jean-Bernard Pouy réussit le pari d’un roman noir, violent, social mais qui recourt à un humour politique décapant. Il nous plonge dans une France désabusée, teintée d’anarchisme. C’est délicieux et acide, comme un bonbon qui pique.