Des gens sensibles

« J’avais 20 ans et j’avais écrit le plus beau roman du monde. C’est Clara qui le disait. Je croyais tout ce que disait Clara. » Paris, années 1990. Jean Foscolani s’apprête à publier son premier roman, Des gens sensibles. Clara, attachée de presse passionnée, perçoit en lui un talent rare et se bat avec ferveur pour lui offrir la reconnaissance qu’il mérite. Grâce à elle, il rencontre Saïd, écrivain algérien en exil, traqué pour avoir dénoncé la barbarie des extrémistes. Tous trois, portés par l’amitié, la passion et une foi absolue en la littérature, forment un trio incandescent, convaincu que les mots peuvent infléchir le cours du monde. Mais la littérature protège-t-elle vraiment ceux qui s’y abandonnent ? D’une plume délicate et pénétrante, Éric Fottorino entrelace introspection et souffle romanesque, explorant l’exil, le courage et l'engagement. Un roman vibrant qui rappelle combien la sensibilité est une force et la littérature un acte de résistance.