Bande dessinée

Cosey

Calypso

photo libraire

Chronique de David Bars

Librairie Gwalarn (Lannion)

Actrice hollywoodienne mythique, Georgia Gould est aujourd’hui une vieille dame, pensionnaire d’une clinique suisse spécialisée dans le traitement des addictions. Gus, son amour d’enfance, est persuadé que l’ancienne star est sous la coupe (surtout financière) du directeur de l’établissement. Rapidement, les anciens amants, émoustillés à l’idée de retrouver la liberté (et peut-être une seconde jeunesse), décident d’organiser le kidnapping de Georgia. Cosey nous avait habitués aux couleurs pastel et aux voyages à travers le monde. Calypso ressemble à un retour aux sources, voire aux fondamentaux : par la trame du récit qui se déroule en Suisse, le pays natal de l’auteur, mais également par la force simple et poétique d’un noir et blanc remarquablement maîtrisé. Si Calypso se lit comme un polar classique aux dialogues finement ciselés, c’est également un récit plein de nostalgie, d’amours contrariées et de bienveillance. Du pur Cosey, forcément.

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