Polar

Donna Leon

Brunetti et le mauvais augure

photo libraire

Chronique de Florence Raut-Trouillard

Librairie La Libreria (Paris)

Donna Leon ravit depuis près de vingt ans ses lecteurs en les promenant, en compagnie du solide commissaire Brunetti, dans une Venise pas toujours lumineuse, ni toujours glorieuse, souvent délicieusement malsaine ou perverse. Une nouvelle intrigue ciselée par l’orfèvre vénitienne.

Plein mois d’août à Venise. Le commissaire Brunetti, anéanti par une chaleur écrasante, fonctionne comme toute la ville : au ralenti, dans la vaine attente de la brise du soir. Son adjoint Vianello est inquiet au sujet de sa vieille tante, femme dynamique et intelligente qui s’est laissée envoûter par un astrologue, guérisseur à ses heures, homme au passé des plus troubles et qui lui soutire des sommes importantes. Parallèlement, l’attention du commissaire est attirée par une série de procès dont les continuels ajournements ne profitent jamais aux victimes. Un meurtre brutal et une prise d’otages atypique vont finir de bouleverser cet étouffant été vénitien et, comme souvent dans les romans de Donna Leon, les apparences vont s’avérer trompeuses. Cette grande dame de la littérature policière se révèle une fois de plus une observatrice mordante des travers de ses semblables et un peintre hors pair d’une certaine réalité italienne, entre manipulateur combinard et justice empêchée. À consommer sans modération, accompagné des œuvres de Vivaldi.

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