Mélanie Godet

Librairie Mots et Merveilles, Sainte-Foy-l'Argentière

Je viens d’un milieu rural où la librairie la plus proche se situait à 45 km. Acheter des livres revenait donc à aller au supermarché. Par contre, j’ai passé énormément de temps à la bibliothèque qui était très bien achalandée. J’ai toujours eu envie de partager mes lectures, j’avais donc le choix entre bibliothécaire et libraire. Mes antécédents familiaux ont fait pencher la balance vers le commerce, j’imagine ! Peut-être qu’un jour je retournerai là-bas ouvrir ma propre librairie ! La librairie indépendante la plus proche est encore à 25 km.

Je viens d’un milieu rural où la librairie la plus proche se situait à 45 km. Acheter des livres revenait donc à aller au supermarché. Par contre, j’ai passé énormément de temps à la bibliothèque qui était très bien achalandée. J’ai toujours eu envie de partager mes lectures, j’avais donc le choix entre bibliothécaire et libraire. Mes antécédents familiaux ont fait pencher la balance vers le commerce, j’imagine ! Peut-être qu’un jour je retournerai là-bas ouvrir ma propre librairie ! La librairie indépendante la plus proche est encore à 25 km.

Quel livre vous a le plus marqué ?

Mélanie Godet Incontestablement Ernest et Célestine ! Petite, je les empruntais en boucle à la bibliothèque. Il n’y avait quasiment que mon nom sur les fiches dans les livres… Ma mère m’a offert MON premier livre d’Ernest et Célestine pour mes 18 ans. Gabrielle Vincent parvient à dire tant de choses en quelques traits, deux touches de couleurs et très peu de mots… Ses ouvrages sont d’une sensibilité et d’une justesse extraordinaire. Les rapports humains y sont finement décrits. Ses autres ouvrages sont également magnifiques. Avec ou sans texte, ils sont extrêmement touchants (Un jour, un chien, Le Violoniste).

 

Êtes-vous plutôt marque-page ou page pliée ?

M. G. Marque-page ! Même s’il m’arrive de plier quelques pages à l’occasion, mais plutôt pour pouvoir retrouver un passage intéressant. Les deux n’ont donc pas la même fonctionnalité. J’en ai tout un tas, ils trainent dans tous les coins, dont ceux des librairies où j’ai travaillé (que je garde précieusement), celui avec les photos de famille, ou celui en tissu fait maison. N.B. : il faut donc toujours avoir plusieurs livres en court afin que ces marque-pages ne se sentent pas inutiles, et pour avoir le plaisir de les retrouver dans un livre comme on retrouve un bon copain et les souvenirs qu’on partage ensemble.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir libraire ?

M. G. Je viens d’un milieu rural où la librairie la plus proche se situait à 45 km. Acheter des livres revenait donc à aller au supermarché. Par contre, j’ai passé énormément de temps à la bibliothèque qui était très bien achalandée. J’ai toujours eu envie de partager mes lectures, j’avais donc le choix entre bibliothécaire et libraire. Mes antécédents familiaux ont fait pencher la balance vers le commerce, j’imagine ! Peut-être qu’un jour je retournerai là-bas ouvrir ma propre librairie ! La librairie indépendante la plus proche est encore à 25 km.

Ses coups de coeur