C’est le début des vacances pour un père et sa fille : tartines et magazines sont au programme. Que du bonheur ! Mais c’est avant qu’une tornade nommée Maryse (la mère de famille) ne se déchaîne sur eux. Elle leur apprend qu’une poule à laquelle « on fiche la paix » pond 120 œufs par an, tandis qu’une poule en batterie en pondra 265 « dans des conditions atroces ». La solution pour ne plus manger des œufs de poules maltraitées est d’élever ses propres poules. Maryse embarque son mari et ses deux filles dans l’aventure et ils ne seront pas trop de quatre pour accueillir, soigner, s’inquiéter, nourrir et courir après les volatiles qui leur fourniront de précieux œufs ! Entraide, complicité et bonne humeur vont naître de leur union. Voilà un récit enlevé où parents et enfants vivent tous ensemble les joies comme les difficultés que l’élevage de gallinacés peut causer. On rit beaucoup avec Le Jour des poules ! Bob et sa famille vont, quant à eux, s’installer dans une grande maison… Depuis plusieurs semaines, les parents ont beau répéter avec force que leur déménagement ne peut qu’être une très bonne chose pour tout le monde, Bob est sceptique. Il constate surtout que ses parents ne sont plus disponibles (à cause des travaux, des cartons, de l’installation), alors même que le petit garçon a besoin d’eux pour une histoire, un câlin… Il saura leur faire comprendre – et aussi grâce à Clara, sa petite sœur – que c’est d’être ensemble qui devrait leur importer plutôt que « s’agiter dans tous les sens » comme ils le font. Le Jour des poules et Ma vie en chantier sont deux textes très contemporains et drôles. Ils renvoient une image positive de la famille et on se surprendrait presque à vouloir élever des poules à la manière de Maryse, ou à partager un plat de pâtes carbonara avec la famille de Bob !