Littérature étrangère

Siri Hustvedt

Un été sans les hommes

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Chronique de Catherine Mugnier

Librairie Imaginaire (Annecy)

Après son essai La Femme qui tremble, consacré à sur une expérience personnelle, Siri Hustvedt revient au roman avec une héroïne spirituelle. Une tragicomédie éblouissante.

Mia tombe de haut quand son mari Boris, neuroscientifique, lui annonce qu’il souhaite faire une parenthèse dans leur vie de couple. Elle ne tarde pas à découvrir que la pause en question revient à fuir le quotidien avec une collègue française beaucoup plus jeune et à la poitrine avantageuse. D’ailleurs, le surnom de cette ennemie intime devient « La Pause ». Mais trente ans de vie commune et d’amour partagé ne peuvent s’effacer aussi facilement. Mia sombre dans la folie et est internée en hôpital psychiatrique. Des cas douloureux autour d’elle, de graves dépressions et le souvenir du suicide, quelques années plus tôt, de son beau-frère la font pourtant réagir et lui donnent l’énergie pour tenter de maîtriser à nouveau sa vie. Elle loue une petite maison et sympathise avec sa nouvelle voisine, jeune mère de deux enfants sous la coupe d’un mari coléreux et souvent absent. Durant cet été de remise en question, loin de son univers et seulement en relation téléphonique hebdomadaire avec sa psychiatre, elle anime un atelier d’initiation à la poésie pour sept adolescentes.

  • Siri Hustvedt
    Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christine Le Bœuf
    Babel
    02/05/2013
    224 p., 7.70 €
  • Chronique de Catherine Mugnier
    Librairie Imaginaire (Annecy)
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