Littérature étrangère

Daniel Magariel

Comme un seul homme

photo libraire

Chronique de Marc Rauscher

Librairie Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)

Qu’arrive-t-il lorsque que l’homme qui vous fait du mal est aussi celui à qui vous faites le plus confiance ? Le narrateur adolescent de Comme un seul homme et son grand frère ont choisi de prendre le parti de leur père dans le divorce douloureux (au sens propre) qui l’oppose à leur mère. Leur cellule familiale exclusivement masculine et indéfectiblement unie prendra un nouveau départ sous le soleil du Nouveau-Mexique. À Albuquerque, promis, ils vont mener une existence de pionniers. Pourtant, l’image du père adulé ne tarde pas à se lézarder lorsqu’un monstre nommé cocaïne s’empare de lui. Les deux frères assistent impuissants à sa déchéance qu’en bon manipulateur il arrive à justifier. Leur confiance en lui rompue, le seul moyen d’échapper à son emprise délétère est de resserrer les liens fraternels. Récit à la première personne, Comme un seul homme fait la chronique d’une violence domestique insoupçonnable. Demeure une question : quel avenir attend ces enfants grandis trop vite ?

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